mercredi 30 novembre 2016

Le travail en question : partie 1

Question 1 : depuis l’arrivée des nouveaux traitements de la sclérose en plaques, les perspectives d’emploi pour une personne atteinte de cette maladie se sont-elles améliorées ?

En 2006, le délai médian de perte d’emploi a été estimé entre 8 et 10 ans. En d’autres termes, cela signifie que l’on évaluait à 50% la proportion de patients sans emploi 10 ans après le diagnostic de SEP. Cela montre bien que l’impact socio-économique de cette maladie est absolument majeur.

Ensuite, les « nouveaux » traitements sont apparus en Belgique avec d’abord le natalizumab (Tysabri®) en 2007, le fingolimod (Gilenya®) en 2012, le teriflunomide (Aubagio®) en 2014 puis l’alemtuzumab (Lemtrada®) et le diméthyle fumarate (Tecfidera®) en 2015.

Ces nouveaux traitements ont bien entendu apporté leur lot d’améliorations que ce soit au niveau de l’efficacité ou du confort d’utilisation mais ce qu’ils ont surtout apporté est le choix. Ils offrent en effet la possibilité de changer de traitement en cas de réponse ou de tolérance non optimale. En diversifiant l’offre thérapeutique, ils permettent de mieux adapter le traitement en fonction du profil individuel de chaque patient. Aujourd’hui, avec l’arsenal thérapeutique dont nous disposons, nous avons plus de possibilités de trouver, pour un patient en particulier, le traitement qui lui convient. C’est à dire un traitement qui sera bien toléré et qui sera à même de contrôler sa maladie lui permettant ainsi d’améliorer ou de maintenir ses perspectives d’emploi.

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